jeudi 17 novembre 2011

COUP2POUCE SEXE : CORPS-ACCORDS EN DVD !

L'émission Coup2Pouce - Sexe : corps-acoords, présentée lors de la dernière édition "SEXE AMOUR ET VIDÉO" est désormais disponible en DVD au prix de 12 euros.

Pour commander le film : ici

Pour visiter le site de Coup2Pouce : ici

Extrait :

COUP2POUCE : CORPS, ACCORDS par CVB-VIDEP

Résumé :
« J’ai envie de toi… Tu m’excites… J’ai envie de tes lèvres… Embrasse-moi! »
La première fois avec un nouveau partenaire, comment ça se passe? Comment fait-on comprendre son envie de passer à plus d’intimité? Comment savoir si l’autre en a envie? Y-a-t-il une technique? Y-a-t-il toujours des préliminaires? Et puis, ça fait peur parfois d’oser se mettre à nu, de partager un moment à deux, rien qu’à deux… Va-t-il/elle aimer mon corps? Vais-je aimer le sien?"
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Coup2pouce est une émission de télévision conçue et réalisée par un collectif de jeunes et diffusée sur la télévision régionale de Bruxelles Télé Bruxelles, un dimanche sur deux, à 22h00

lundi 17 octobre 2011

DES COURS DE SEXE PAYANTS

PAR FREDERIC SOUMOIS

IN LE SOIR _ Vendredi 14 octobre 2011, 09:53

Des sexologues flamands et néerlandais ont lancé hoehetmoet.be (« comment ça marche »), un site avec des vidéos explicitement sexuelles qui se veut éducatif. Des leçons payantes et destinées aux plus de 18 ans.

Sur l'écran, des images explicites. Fellation, cunnilingus, relations sexuelles en tous genres. Rien n'est flouté et les acteurs, s'ils simulent leur plaisir, ne miment pas les pénétrations vaginale ou anale. Une bande-annonce hollywoodienne fait l'article, il faut payer 2 euros par carte de crédit ou par SMS pour en voir davantage.

Un banal site pornographique, comme il en abonde sur le Net, avec seule ambition d'assouvir les besoins de l'internaute et de faire fondre sa carte de crédit ? Ce n'est pas sûr : en tout cas, les sexologues flamands et néerlandais qui ont lancé il y a une semaine le site www.hoehetmoet.be (« comment ça marche ») se défendent de tout lucre, n'entendant que limiter l'accès aux plus de 18 ans et couvrir… leurs frais. Car si, avec deux euros, on peut découvrir comment « faire l'amour », la quinzaine de saynètes sont plus axées sur les « petits trucs malins pour couple de tous les jours » que sur les exploits des stars du porno. En une semaine, les internautes ont été 100.000 à regarder et 20.000 à payer. Sans surprise, ce sont les hommes (69 %) qui sont les plus nombreux à tenter de découvrir comment fonctionne leur partenaire. La stimulation par le doigt, le cunnilingus, la première fois, se masturber ou la fellation sont les spots les plus demandés.


Racoleur, pervers et inutile ?

Tous les acteurs de l'éducation à la sexualité ne partagent pas cet avis. « Ce n'est ni moralisateur ni pornographique, même si c'est parfois très cru, réagit Julia Laot, de la Fédération des centres de planning des Femmes prévoyantes socialistes.

"Le sexe qui y est présenté est égalitaire, on y parle autant du plaisir de la femme que de celui de l'homme, on aborde les relations homosexuelles avec le même respect, on traite les questions de sécurité du sexe, du port des protections face aux maladies. Quand nous faisons de l'éducation affective et sexuelle, nous voyons bien que les jeunes restent en attente d'images, de concret. Nous pouvons certes indiquer comment enfiler un condom sur un modèle en latex, mais on ne peut tout montrer. La seule image accessible alors, c'est la pornographie. Ces images-ci sont plus respectueuses. »

Même loin de l'hyperconsommation sexuelle et de la violence de la pornographie, ces images crues sont pourtant aisément accessibles à un mineur qui modifie sa date de naissance. Et le site peut être détourné pour assouvir le voyeurisme.

« Mais mieux vaut ceci que le porno ! »

soulignent d'aucuns. Ce site est en phase de traduction française. Sinon, quelques cours de langues devraient suffire aux apprentis…

mercredi 12 octobre 2011

PROGRAMME DE LA JOURNÉE

"SEXE AMOUR ET VIDÉO" : Le Jeudi 13 Octobre 2011 de 9.00 à 16.30


Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbeek

4, rue Mommaerts

1080 Bruxelles


8.30 – Accueil

9.00 – Introduction par Patrick Petitjean du Groupe Santé Josaphat

9.15 _ Projection de « SEXE : CORPS, ACCORDS » du collectif Coup2Pouce http://www.coup2pouce.be/ (14') « La première fois avec un nouveau partenaire, comment ça se passe ? Comment fait-on comprendre son envie de passer à plus d’intimité ? Comment savoir si l’autre en a envie ? Et puis, ça fait peur d’oser se mettre à nu, de partager un moment à deux, rien qu’à deux… ».



CORPS, ACCORDS #Extrait par CVB-VIDEP



9.30 – Dialogue sur les rapports intimes entre Annemarie Trekker ( Auteure, sociologue clinicienne, animatrice des ateliers d'écritures traces-de-vie.net ) et Jean-Michel Carré ( Réalisateur de films documentaires ) animé par Claire Frédéric du Centre Socialiste d'Éducation Permanente. Diffusion d'un large extrait de Jean-Michel Carré - SEXE AMOUR ET HANDICAP




11.00 – Projection de « ENCORE JEUNES ET DÉJÀ MAMANS» de Pauline Bombaert (24’) « Souhaitant mieux comprendre et aider les jeunes filles mineures enceintes ou déjà mamans, le service Tremplin est allé à leur rencontre et a ouvert la question : "Quel accompagnement pour ces parents encore adolescents ?" Pour ouvrir la discussion, ce film transmet le témoignage de trois jeunes mamans: la manière dont elle ont vécu leur grossesse et leurs relations avec les travailleurs sociaux qu'elles ont rencontrés dans leur parcours. »



ENCORE JEUNES ET DEJA MAMANS #Extrait par CVB-VIDEP

11.30 - « CET AUTRE QUE MOI » de Bernard et Raphaël Bétrémieux (20') « Voyage au cœur de la jeune adolescence d’aujourd’hui sur des sujets comme : le sentiment amoureux, les représentations de son propre sexe comme de l’autre sexe, la force du groupe, le regard de l’autre, le poids de la rumeur, la quête d’identité, la première fois, l’estime de soi, la relations aux adultes, mais aussi la perception qu’ils ont des propos tenus par les médias à leur sujet. »

Extrait : ici


12.30 – Pause repas


13.30 – Projection de « SEXE, AMOUR & VIDÉOS ? » - réalisation collective (20') _ « Une journée de présentation de films autour de la vie affective et sexuelle alliée à une réflexion sur leur fabrication et leur utilisation... Cela n'existe pas ! Jacques Duez, professeur de morale, filmé en classe avec ses élèves... Cela n'existe pas ! Un public mixte qui se penche sur des pratiques d'animations... Cela n'existe pas ! Ah oui ? Et pourquoi pas ?! » Extrait : ici

En présence d'Emir Kir – Ministre de l'Action Sociale et de la Famille



SexeAmour&Vidéo #Extrait par CVB-VIDEP

14.00 _ Travail en ateliers :

Atelier 1. Témoigner pour dire et faire quoi ?

Autour du film : Encore jeunes et déjà mamans

Animation : Vania PASQUALICCHIO (psychologue et animatrice au Centre de planning familial de Watermael-Boitsfort et au Centre de Planning et de Sexologie d'Ixelles)

Personnes ressources : Vincent Magos (psychanalyste, responsable de la coordination de l'aide aux victimes de maltraitance de la Fwb), Pauline Bombaert (Cinéaste), les jeunes filles participantes au film et l'équipe de Tremplin Asbl


Atelier 2. L'intimité jusqu'où ?

Autour du film : Sexe _ Corps Accords

Animation : Christian Van Cutsem (Cinéaste Animateur)

Personnes ressources : Annemarie Trekker (Auteure et sociologue ), Gypsy Haes et Pierre Martin, animateurs vidéo de Coup2Pouce et des jeunes apprentis réalisateurs.


Atelier 3. Libérer la parole à l'école ?

Autour du film : Cet autre que moi

Animation : Patrick Petitjean (Directeur du Groupe Santé Josapha)

Personnes ressources : Pierre Smet (Psychanalyste, membre de l'asbl Psymages), Jean-Michel Carré (Cinéaste) et Nordine Benkhodja (Animateur)


16h30 – Drink de clôture de la journée



mardi 11 octobre 2011

QU'EST-CE QUE LE FÉMINISME ISLAMIQUE ?

Quelques données historiques et théoriques

Le féminisme islamique existe en tant que courant d'idées international depuis une vingtaine d'années environ (il existe bien entendu des précurseurs).

Depuis la moitié des années 2000, il est entré dans une nouvelle phase de son développement. Il n'est certes pas apparu dans le vide. Dès le début du XXe siècle, il y eut des féministes dans les pays musulmans, même si leur inspiration était laïque et qu'elles étaient le plus souvent liées aux mouvements nationalistes ou ouvriers de leur pays. Se battant pour la participation des femmes à la lutte de libération et à la construction d'un Etat national, ces premières féministes abordaient plus rarement le domaine privé et familial, dans la mesure où celui-ci était régi par des prescriptions religieuses. Il existe également ce qu'on peut appeler une " branche féminine " de l'islamisme politique qui se place dans la perspective d'une " islamisation " de la vie sociale et de l'Etat, laquelle peut recouvrir des significations diverses, mais en général pas l'égalité hommes-femmes.

Un féminisme radical
Le féminisme islamique n'est pas, sur le plan doctrinal, une idéologie conciliatrice, une simple adaptation du discours de l'émancipation féminine à l'une ou l'autre variante de l'orthodoxie religieuse musulmane, au prix d'un rabotage de ses arêtes. Il s'agit clairement, sur le plan théorique, d'une forme radicale de féminisme. Ce radicalisme se manifeste sur plusieurs points. D'abord, la conception de l'égalité. Selon Margot Badran, une universitaire américaine spécialiste de ce courant :

" La notion centrale du féminisme islamique, c'est l'égalité absolue (al-musawa) entre tous les êtres humains (insan) comme principe religieux. L'égalité des genres est le principe de base ; c'est également la condition sine qua non de la justice sociale, autre priorité du mouvement. "1

Ensuite, l'égalité entre les hommes et les femmes n'est pas cantonnée à la sphère juridique et publique mais est cherchée aussi au niveau du couple et de la famille.
Au niveau historique, le féminisme islamique apparaît comme une tentative de détricoter le lien entre islam et patriarcat (tant dans les rapports sociaux que dans les représentations) - alors qu'ils ont depuis toujours été conçus comme inextricables.


Dès 1987, la sociologue marocaine Fatima Mernissi, dans son livre Le harem politique, remettait en cause la validité des hadiths (récits misogynes) attribués au prophète Mahomet.
A l'origine du courant, il y a la contradiction ressentie par des femmes croyantes entre ce qu'elles pensaient être le message profondément égalitaire du Coran et l'inégalité marquée des pratiques, des coutumes et du droit dit islamique dans le monde musulman. Pour résoudre cette contradiction, ces femmes ont choisi de s'engager dans le domaine, jusque-là réservé aux hommes, de la théologie et notamment de l'interprétation des textes sacrés (ijtihad). Deux femmes sont fréquemment citées aux origines intellectuelles du féminisme islamique. La première est Amina Wadud, une universitaire afro-américaine qui s'était convertie à l'Islam en 1972 et, après s'être jetée passionnément dans son étude, a publié en 1992 son premier livre Le Coran et la femme. Relire le texte sacré dans une perspective féminine.


Sur le plan de la méthode, elle met au centre de sa lecture la notion de " genre " élaborée par les Women's Studies et procède à une exploration systématique de l'égalité dans le Coran. Elle en déduit que le patriarcat ou toute autre affirmation d'une supériorité masculine est anti-islamique. D'une part, seul Dieu est au-dessus des humains qui sont égaux et proclamer certains humains supérieurs à d'autres revient à les " associer " à Dieu, ce qui est une hérésie. D'autre part, chaque individu - homme ou femme - est au même titre un agent de Dieu sur la Terre. Outre ses thèses générales, Amina Wadud procède à une contextualisation et à une relativisation des passages du livre sacré qui permettent la polygamie ou qui autorisent un homme à battre sa femme. Ce travail devrait permettre de dégager la teneur universelle (égalitaire) du message de son insertion historique :

" L'islam, dans son articulation ori-ginelle, est très patriarcal. Il y a des aspects de l'articulation coranique qui corroborent le patriarcat contemporain. Mais je ne pense pas que ce patriarcat fasse partie de l'universalité de l'islam. Je pense au contraire que c'est un déplacement fonctionnel, qui a permis à l'islam d'entrer dans le cadre de son temps. "

Traduit rapidement en de nombreuses langues, son livre offrait une approche d'ensemble d'un concept islamique de l'égalité entre les sexes.
Dix ans plus tard, Asma Barlas, une citoyenne américaine d'origine pakistanaise, publie " Femmes croyantes " dans l'Islam : Déconstruire les interprétations patriarcales du Coran. Se situant dans la continuation d'Amina Wadud, elle s'attachait avant tout à répondre à la question : le Coran est-il un texte machiste ? La contextualisation du texte sacré était double. Elle constatait d'abord que nombre de normes et de pratiques patriarcales existant dans la société arabe avant la venue du prophète Mahomet - et que celui-ci aurait essayé de corriger - avaient survécu. Elle soulignait ensuite qu'à l'époque de la grande co-dification juridique de l'Islam (IXe-Xe siècles), les docteurs de la loi avaient été fortement influencés par les structures et les coutumes du temps. Elle en tirait pour conclusion que la famille patriarcale traditionnelle possédait un caractère " non islamique ".


Ces deux auteures ont donc jeté les bases d'une reformulation de l'interprétation des textes religieux, dans une acception éga-litaire, qui a eu un profond écho et entraîné nombre de débats. D'autres auteures ont adopté une démarche parallèle mais moins axée sur la théologie, comme Ziba Mir-Hosseini, une anthropologue du droit d'origine iranienne et installée à Londres, qui s'est surtout consacrée à la discussion du droit
musulman (fiqh), c'est-à-dire au socle juridico-théologique qui sert à légitimer les lois appliquées dans les Etats musulmans, les Etats qui, en tout ou en partie, veulent fonder leur législation sur une source normative religieuse. Dans ces pays, le droit de la famille est souvent par excellence le champ d'application du droit musulman. L'approche de Ziba Mir-Hosseini critique la confusion, extrêmement répandue, entre la sharia, qui est censée être une loi d'origine divine inspirée par le Coran, et le fiqh, qui représente la jurisprudence musulmane élaborée par des humains.


Selon elle, le fiqh date d'une époque où les pratiques égalitaires n'étaient pas la norme et il est nécessaire d'élaborer un nouveau droit qui réponde à la réalité sociale changée et, notamment à l'aspiration à l'égalité des genres. La codification immuable des règles du fiqh est l'instrument d'une préservation de la domination masculine.

Cette distinction a d'ailleurs ouvert un champ pratique très fécond à travers l'action du réseau WLUML (Women Living Under Muslim Laws) lancé par une Algérienne vivant en France, Marieme Helie-Lucas, pour soutenir la résistance des femmes algériennes contre les discriminations inscrites dans le nouveau code de la famille. Le WLUML a entrepris une vaste collecte des normes en vigueur dans les pays musulmans et, au terme de dix ans d'enquête, il a publié un recueil de codes musulmans, lois laïques et règles coutumières dans une vingtaine de pays. La diversité des règles en vigueur montraient bien qu'il s'agissait de lois humaines et non de créations intemporelles qui n'avaient rien d'immuables.
Depuis 2005, le féminisme islamique semble être entré dans une nouvelle phase. L'interaction entre engagement militant et réflexion théorique s'est renforcée. Le caractère transnational du mouvement, et en particulier les échanges entre féministes islamistes des pays occidentaux et des pays musulmans, se sont multipliés à la faveur notamment de trois rencontres internationales qui se sont tenues à Barcelone en 2005, 2007 et 2008. Au plan théorique, on assiste aussi à une radicalisation. L'approche initiale de Amina Wahud et d'Asma Barlas avait été parfois critiquée comme " fondationaliste " (à ne pas confondre avec " fondamentaliste " !) au sens où elles auraient cherché à concilier une lecture contextualisée du Coran et une attitude foncièrement apologétique à son égard. En d'autres termes, on vise par là une attitude qui reconnaît toute liberté d'interpréter le livre sacré mais pas celle d'en critiquer ou d'en rejeter des parties (chaque phrase, chaque verset d'un livre sacré est lui-même sacré).



Dans son nouveau livre, À l'intérieur du jihad pour le genre : la réforme des femmes dans l'Islam (2006), Amina Wahud dépasse sa position antérieure en indiquant que, selon elle, il ne fait pas voir dans le Coran un texte définitivement fixé, mais

" une parole ou un texte en cours. Ce qu'il faut dire et redire (…), c'est que l'on peut discuter le texte, le contester et même lui répondre 'non', (…) Personnellement, je suis tombée sur des passages où la façon dont le texte dit ce qu'il dit est tout simplement inadéquate ou inacceptable, quels que soient les efforts interprétatifs qu'on lui consacre. "


On voit mal ce que même le plus sourcilleux des libre-exami-nistes pourrait encore trouver à redire à une telle position…

Il est sans nul doute encore trop tôt pour prendre la mesure du " féminisme islamique " au niveau de l'histoire des idées, de savoir s'il s'agit d'une idéologie de " transition ", d'une de ces improbables hybridations intellectuelles couvées dans le monde universitaire des Etats-Unis ou, au contraire, d'un élément d'une transformation moderniste radicale de la religion musulmane. Mais, du point de vue politique et pratique, il ne fait pas de doute qu'il s'agit d'une figure neuve du combat pour l'émancipation des femmes.

Jean VOGEL

1. Margot Badran, " Où en est le féminisme islamique ? ", Critique internationale, n° 46, janvier-mars 2010. Notre article repose sur les thèses de cette auteure.




dimanche 4 septembre 2011

PRÉSENTATION DU PROJET "SEXE, AMOUR & VIDÉO"

Depuis 2005, la Fédération Laïque de Centres de planning familial, le Groupe Santé Josaphat et le Centre Vidéo de Bruxelles (CVB-VIDEP) ont entamé une réflexion sur l'utilisation d'outils audiovisuels en animation à la vie affective et sexuelle. En 2008, le Centre Socialiste d'Education Permanente (CESEP) s'est également associé à la démarche.
Dès le départ, nous avons également voulu allier la présentation de films avec une réflexion sur leur fabrication et leur utilisation : quelle valeur ajoutée peut apporter la création audiovisuelle dans la mobilisation d'un groupe et quelle peut être l'utilisation ultérieure de la réalisation qui en découle?
Cette réflexion plus globale sur le processus créatif et sur l'utilisation de la création vidéo en animation et en formation, nous a amené en 2009, à inscrire dans notre journée, l'intervention d'une personne-ressource, Jacques Duez - enseignant et réalisateur, notamment de nombreux entretiens avec ses élèves, filmés dans le cadre du cours de morale -, et le travail en ateliers autour des thématiques suivantes :
pourquoi, comment, avec quel public, utiliser des réalisations audiovisuelles dans les animations à la vie affective et sexuelle?
pourquoi, comment, avec quel public, mettre en place un atelier audiovisuel?
quels croisements possibles entre la réalisation audiovisuelle et d'autres pratiques culturelles et artistiques telles que le drama et le théâtre-forum?
Aujourd'hui, un film retrace les moments forts de cette journée d'octobre 2009, avec le témoignage de Jacques Duez, des extraits de films et des moments du travail en ateliers.


Vos réactions et commentaires nous intéressent. Ils viendront alimenter le travail de rédaction du livret d'accompagnement que nous avons essayer de structurer autour des questions suivantes :
Pourquoi utiliser l'image? Pour faire quoi en éducation à la vie affective et sexuelle?
Pourquoi utiliser un « film-outil » ou faire un film d'atelier?
Comment, sous quelles conditions l'image audiovisuelle est-elle un atout ou ne l'est pas?
N'hésitez pas à nous faire part de votre expérience et à nous interpeller sur notre démarche.
Merci de votre collaboration!


IVème JOURNÉE DE RÉFLEXION : SEXE, AMOUR & VIDEO

Le jeudi 13 octobre 2011
De 9h à 16h30
À la Maison des Cultures et des Associations de Molenbeek


PARTICIPATION

DVD Sexe, Amour &Vidéo + livret pédagogique + lunch compris : 10,00 € / 5,00 € membres de la FLCPF à verser sur le compte du CEDIF – BE97 0010 7304 8049.


INSCRIPTION :

Par courriel ou par fax :
ccueppens@planningfamilial.net
02 503 30 93

Mention : coordonnées complètes + atelier1, atelier2 ou atelier3.
Attention ! Les places sont limitées et votre inscription ne sera validée qu'à réception du paiement.


INFOS COMPLÉMENTAIRES :

Claudine Cueppens / CEDIF 02 502 68 00


ACCÈS :

- Métro Étangs noirs / Contes de Flandre
- Tram 89 arrêt Merchtem
- Parking place communale de Molenbeek


Renseignements et inscriptions : FLCPF/CEDIF – 02/502 68 00 - cedif@planningfamilial.net

JACQUES DUEZ

Jacques Duez était un homme aussi inspiré qu’obstiné. Comme professeur de morale laïque, il animait des débats passionnés avec ses élèves sur les sujets les plus divers, et filmait ces échanges. Après sa carrière d’enseignant, il ne s’est pas arrêté pour autant, poursuivant cette œuvre double d’animateur et de cinéaste.


"Les mômes, ça pense! ".

Voilà le credo selon lequel Jacques Duez a donné cours de morale pendant plus de 30 ans. Sa particularité: interviewer ses jeunes élèves sur toutes sortes de thèmes et les amener à la réflexion.

 Notamment connu pour les émissions télé "Les enfants de l'année blanche" et "Journal de classe", Jacques Duez l'est aussi pour le DVD "Le Temps des enfants" qu'il a réalisé à la demande de l'Observatoire de l'Enfance, de la Jeunesse et de l'Aide à la jeunesse.



EXTRAITS DU "TEMPS DES ENFANTS" :

Eloge de la lenteur 1/2

Eloge de la lenteur 2/2

L'ennui à l'école 1/2

L'ennui à l'école 2/2

L'ennui à la maison 1/2

L'ennui à la maison 2/2

De l'enfance à l'âge adulte 1/2

De l'enfance à l'âge adulte 2/2

S'il ne me restait que quelques jours à vivre 1/2

S'il ne me restait que quelques jours à vivre 2/2

Réflexion sur le temps 1/4

Réflexion sur le temps 2/4

Réflexion sur le temps 3/4

Réflexion sur le temps 4/4

Enfant, mon ancêtre 1/2

Enfant, mon ancêtre 2/2


Plus récemment, Jacques Duez a réalisé le film "La Belgique dans tous ses états" dans le cadre d'une collaboration entre la RTBF et le VAF (Vlaamse Audiovisueel Fonds) intitulée "TO BE OR NOT TO.be". Ce film, dans lequel Jacques Duez interroge des enfants sur leurs représentations de la Belgique.


La dernière intervention publique de Jacques Duez a été filmé par notre équipe. Quelques séquences se retrouvent dans le film "Sexe Amour et Vidéo?" présenté le 13 Octobre à la maison des cultures de Molenbeek.


SexeAmour&Vidéo #Extrait par CVB-VIDEP

samedi 28 mai 2011

LES ADOS ET LE SEXE SUR INTERNET

Un film de Ella Cerfontaine _ 42' _ France _ 2008

SYNOPSIS

De jeunes blasés du porno se confient, révélant un monde caché et dérangeant, entre hyper-sexualisation et déshumanisation.

Il y a cinq ans, l'extension en France de la connexion Internet haut débit a précipité un phénomène déjà répandu outre-Atlantique : les adolescents ont désormais accès à la pornographie, gratuitement et sans limites. Enquête.

On estime que 60 % des adolescents en Occident ont déjà vu des films X. Comment la violence des images influence-t-elle leur sexualité, leur vision d'eux-mêmes, leur rapport à autrui, notamment dans les relations entre garçons et filles ? Enquête

sur la jeune "génération porno", des consommateurs aux Européennes de l'Est happées par une industrie en pleine expansion.

À l'âge de 11 ans, deux enfants sur trois auraient déjà vu un film X. À travers les portraits d'une demi-douzaine de jeunes témoins qui, à visage caché, ont accepté de décrire leur vie sexuelle, la réalisatrice tente de comprendre la manière dont cet usage banalisé de la pornographie, qui bat en brèche toutes les protections légales et familiales, influe sur les comportements et les relations. Gang bang, urophilie, partouzes... Ils sont passés avec une apparente facilité de la fréquentation de sites X à la pratique. L'un s'affirme dépendant à la pornographie, l'autre se targue d'avoir expérimenté dès 14 ans les plaisirs exhibés sur écran. Mais derrière le cynisme, la vantardise ou le détachement affichés percent aussi parfois le dégoût ou le désarroi. Ces confidences révèlent-elles une simple rupture générationnelle, ou trahissent-elles la déshérence d'enfants moralement abandonnés à eux-mêmes ?

FILM

OÙ TROUVER LE FILM ?

Doc En Stock 79 rue du Temple 75003 Paris France

Tel : +3314454258 Fax : +33142741821

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